par KBC (EBR:KBC)
KBC Groupe: Résultat du quatrième trimestre: 1 116 millions d'euros
Bruxelles, 13 février 2025 (07.00 heures CET)
KBC Groupe : Résultat du quatrième trimestre : 1 116 millions d'euros
Exercice Exercice
Aperçu KBC Groupe (consolidé, IFRS) 4TR2024 3TR2024 4TR2023 2024 2023
Résultat net (en millions d’EUR) | 1 116 | 868 | 677 | 3 415 | 3 402 |
Bénéfice de base par action (EUR) | 2,75 | 2,14 | 1,59 | 8,33 | 8,04 |
Ventilation du résultat net, par division (en millions EUR) | |||||
Belgique | 487 | 598 | 474 | 1 846 | 1 866 |
République tchèque | 238 | 179 | 102 | 858 | 763 |
Marchés internationaux | 175 | 205 | 178 | 751 | 676 |
Centre de groupe | 215 | -114 | -77 | -40 | 97 |
Capitaux propres des actionnaires de la société mère par action (en EUR, fin de période) | 56,6 | 54,1 | 53,9 | 56,6 | 53,9 |
‘Nous avons enregistré un bénéfice net de 1 116 millions d’euros au dernier trimestre 2024. Par rapport au résultat du trimestre précédent, nos revenus totaux ont bénéficié de plusieurs facteurs, notamment l’augmentation des revenus nets d’intérêts et des revenus des activités d’assurance, ainsi que la forte hausse des revenus nets de commissions, à la faveur d’une excellente performance commerciale. Cette évolution témoigne de la solide contribution de notre offre client intégrée à la croissance et à la diversification des revenus. Ces éléments ont été en partie neutralisés par la diminution des autres revenus nets ainsi que des revenus à la juste valeur et liés au trading.
Le développement de notre portefeuille de crédits s'est poursuivi, avec une croissance de 2% en rythme trimestriel et de 5% en glissement annuel. Les dépôts de la clientèle, hors dépôts à court terme volatils et à faible marge dans les filiales étrangères de KBC Bank, ont crû de
2% en glissement trimestriel et de 7% d’une année sur l’autre, à la faveur, dans ce dernier cas, du retour réussi des fonds des clients à l’échéance du bon d’État belge au trimestre précédent.
Les charges d’exploitation ont augmenté au cours du trimestre sous revue, mais sont restés parfaitement conformes à nos prévisions pour l’exercice 2024 dans son ensemble. Les charges des services d’assurance ont diminué, dans la mesure où les chiffres du trimestre précédent avaient pâti des tempêtes et des inondations en Europe centrale (en particulier la tempête Boris). Abstraction faite de la réserve constituée au titre des incertitudes macroéconomiques et géopolitiques, les réductions de valeur sur crédits se sont inscrites en baisse par rapport au trimestre précédent. Le ratio de coût du crédit est ainsi ressorti à 16 points de base pour l’exercice 2024, largement en deçà de nos prévisions. En tenant compte de la réserve pour incertitudes géopolitiques et macroéconomiques, le ratio de coût du crédit s’établit à 10 points de base au titre de l’exercice 2024. Nous avons par ailleurs enregistré un avantage fiscal non récurrent de 318 millions d'euros au cours du trimestre sous revue, en raison de la liquidation à venir d’Exicon (les activités résiduelles de KBC Bank Ireland).
Par conséquent, en additionnant les résultats des quatre trimestres de l’année, notre bénéfice net sur l’exercice complet s'éde 3 415 millions d'euros, ce qui représente une légère progression en rythme annuel. lève à pas moins
Sur le front de la durabilité, nous sommes fiers d'avoir reçu pour la troisième année consécutive la note A du CDP pour notre communication sur le climat. Cette reconnaissance souligne le rôle de premier plan joué par KBC en matière de divulgations et d’actions liées au climat.
Nous conservons une excellente solvabilité, avec un ratio common equity à pleine charge de 15,0% à fin décembre 2024. Notre liquidité est elle aussi restée très solide, comme en témoignent un ratio LCR de 158% et un ratio NSFR de 139%. Notre Conseil d’administration a décidé de proposer à l’Assemblée générale des Actionnaires un dividende brut total de 4,85 euros par action au titre de l’exercice c omptable 2024. Celui-ci inclut un montant de 0,70 euro par action déjà payé en mai 2024 au titre du capital excédentaire au-delà du ratio CET1 à pleine charge de 15% à fin 2023 et un montant de 4,15 euros par action, composé d’un dividende intérimaire de 1 euro par action qui a déjà été versé en novembre 2024 et d’un solde de 3,15 euros par action qui sera versé en mai 2025. En tenant compte du dividende proposé de 4,15 euros par action et du coupon additionnel Tier-1, le ratio de distribution s'élèverait à environ 51% du bénéfice net de 2024.
Enfin, nous avons également actualisé nos prévisions financières à court terme. Pour 2025, nous visons un taux de croissance annuel d’au moins 5,5% pour les revenus totaux et de moins de 2,5% pour les charges d’exploitation hors taxes bancaires et d’assurance. Nous voulons en outre atteindre un ratio combiné de 91% maximum dans les assurances non vie.
Pour finir, je souhaite également adresser mes sincères remerciements à tous nos clients, nos collaborateurs, nos actionnaires et toutes les autres parties prenantes pour leur confiance et leur soutien, et les assurer que nous restons déterminés à être la référence en matière de bancassurance, d’innovation et de transformation numérique sur tous nos marchés domestiques.’
Johan Thijs
Chief Executive Officer
Principales données financières du 4TR2024
4 Les revenus nets d’intérêts ont augmenté de 3% en glissement trimestriel et de 5% en rythme annuel. La marge nette d'intérêts s’est établie à 2,08% pour le trimestre sous revue, un niveau stable par rapport au trimestre précédent mais en hausse de 9 points de base par rapport au même trimestre un an plus tôt. Le volume des crédits à la clientèle a progressé de 2% en rythme trimestriel et de 5% en rythme annuel. Les dépôts de la clientèle, hors dépôts à court terme volatils et à faible marge dans les filiales étrangères de KBC Bank, ont crû de 2% en glissement trimestriel et de 7% d’une année sur l’autre (à la faveur, dans ce dernier cas, des entrées de capitaux des principaux segments de clientèle au troisième trimestre, à l’échéance du bon d’État belge).
4 Le résultat des services d’assurance (revenus des activités d’assurance avant réassurance - charges des services d’assurance avant réassurance + résultat net des contrats de réassurance détenus) s’est établi à 125 millions d’euros (contre 81 millions d’euros au trimestre précédent et 100 millions d’euros au même trimestre un an plus tôt), dont 76 millions d’euros pour l’assurance non vie et 49 millions d’euros pour l’assurance vie. Le résultat de l'assurance non vie a fortement rebondi par rapport au trimestre précédent, dont les chiffres avaient pâti de la tempête Boris en
Europe centrale. Le ratio combiné des activités d’assurance non vie pour l’exercice 2024 s'établit à 90% (88% si l’on fait abstraction de l’impact net de -33 millions d’euros de la tempête Boris), contre 87% pour l’exercice 2023. Les ventes des produits d’assurance non vie ont progressé de 8% en rythme annuel. Les ventes d'assurance vie ont reculé de 8% par rapport au niveau très élevé enregistré au trimestre précédent et progressé de 7% par rapport au même trimestre de l'année précédente.
4 Les revenus nets de commissions sont en hausse de 9% et de 17% par rapport à ceux du trimestre précédent et du trimestre correspondant de l'année précédente, respectivement. Dans les deux cas, l’augmentation s’explique par le niveau plus élevé des commissions pour nos activités de gestion d'actifs et de services bancaires. Les avoirs en gestion ont enregistré une croissance de 2% en rythme trimestriel et de 13% en rythme annuel.
4 Les revenus à la juste valeur et liés au trading ainsi que les produits et charges financiers de l’assurance ont fléchi de 31 millions d’euros par rapport au trimestre précédent et de 34 millions d’euros par rapport au même trimestre un an plus tôt. Les autres revenus nets sont ressortis à un niveau inférieur à la norme pour ce poste en raison principalement d’un élément non récurrent négatif de 28 millions d’euros lié à une action en justice en Hongrie.
4 Les charges d’exploitation hors taxes bancaires et d’assurance ont augmenté de 6% par rapport au trimestre précédent et de 3% par rapport au même trimestre un an plus tôt. Le ratio charges/produits pour l’exercice 2024 s'élève à 47%, contre 49% pour l'exercice 2023. Certains éléments hors exploitation sont exclus de ce calcul. Abstraction faite de l’intégralité des taxes bancaires et d'assurance, le ratio charges/produits pour l’exercice 2024 s'est élevé à 43%, soit le même niveau que pour l'exercice 2023. Les charges d'exploitation hors taxes bancaires et d'assurance mais incluant les commissions d’assurance payées pour l’exercice 2024 ont progressé de 1,6% par rapport à l’exercice 2023, conformément à nos prévisions qui tablaient sur une hausse inférieure à 1,7% en glissement annuel.
4 Les réductions de valeur sur crédits sont ressorties à 50 millions d’euros, contre 61 millions d’euros au trimestre précédent et une reprise de 5 millions d’euros au même trimestre un an plus tôt. Le ratio de coût du crédit pour l’exercice 2024 s'est élevé à 0,10%, contre 0,00% pour l'exercice 2023. Les réductions de valeur sur des actifs autres que des crédits ont représenté 28 millions d’euros au cours du trimestre considéré, contre 7 millions d'euros au trimestre précédent et 175 millions d’euros au même trimestre un an plus tôt (dont une réduction de valeur de 109 millions d'euros sur le goodwill en République tchèque).
4 Un avantage fiscal non récurrent de 318 millions d’euros lié à la liquidation à venir d’Exicon (les activités résiduelles de KBC Bank Ireland) a eu une incidence positive sur les charges au titre de l’impôt sur le revenu au cours du trimestre sous revue.
4 Notre liquidité est restée solide, avec un ratio LCR de 158% et un ratio NSFR de 139%. Notre base de capital demeure robuste, avec un ratio common equity à pleine charge de 15,0% (qui inclut l'impact du paiement de dividende proposé).
Aperçu des résultats et du bilan
Compte de résultat consolidé, IFRS, Exercice Exercice KBC Groupe (simplifié; en millions d'EUR) 4TR2024 3TR2024 2TR2024 1TR2024 4TR2023 2024 2023
Revenus nets d’intérêts | 1 433 | 1 394 | 1 379 | 1 369 | 1 360 | 5 574 | 5 473 | |||
Revenus des activités d’assurance avant réassurance | 764 | 740 | 726 | 714 | 683 | 2 945 | 2 679 | |||
Non vie | 640 | 631 | 613 | 598 | 584 | 2 482 | 2 280 | |||
Vie | 124 | 109 | 114 | 116 | 99 | 463 | 399 | |||
Revenus de dividendes Résultat net des instruments financiers à la juste valeur par le biais du compte de résultat et Produits et charges financiers de l'assurance 1 | 13 | 11 -42 | 26 | 7 | 12 | 57 | 59 | |||
-74 | 3 | -55 | -40 | -168 | 9 | |||||
Revenus nets de commissions | 700 | 641 | 623 | 614 | 600 | 2 578 | 2 349 | |||
Autres revenus nets Total des revenus Charges d'exploitation (hors charges directement attribuables à l'assurance) | 27 | 45 2 787 -1 058 | 51 | 58 | 60 | 181 | 656 | |||
2 863 | 2 809 | 2 708 | 2 674 | 11 167 | 11 224 | |||||
-1 126 | -950 | -1 431 | -1 085 | -4 565 | -4 616 | |||||
Total des charges d'exploitation, hors taxes bancaires et d'assurance | -1 201 | -1 135 | -1 074 | -1 063 | -1 169 | -4 474 | -4 438 | |||
Total des taxes bancaires et d’assurance Moins: charges d'exploitation affectées aux charges des services d'assurance | -55 | -47 124 | -2 126 | -518 150 | -36 120 | -623 | -687 | |||
131 | 532 | 509 | ||||||||
Charges des services d'assurance avant réassurance | -635 | -688 | -590 | -563 | -567 | -2 475 | -2 120 | |||
Dont commission d'assurance versée | -103 | -99 | -92 | -89 | -94 | -383 | -340 | |||
Non vie | -561 | -615 | -514 | -489 | -509 | -2 179 | -1 870 | |||
Vie | -74 | -72 | -76 | -73 | -58 | -296 | -251 | |||
Résultat net des contrats de réassurance détenus Réductions de valeur Dont: sur actifs financiers évalués au coût amorti et à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global2 | -4 | 28 -69 -61 | -24 | -18 | -16 | -17 | -90 | |||
-78 | -85 | -16 | -170 | -248 | -215 | |||||
-50 | -72 | -16 | 5 | -199 | 16 | |||||
Quote-part dans le résultat des entreprises associées et joint-ventures | -1 | 78 | 2 | 0 | 0 | 80 | -4 | |||
Résultat avant impôts Impôts Résultat après impôts attribuable à des participations minoritaires attribuable aux actionnaires de la société mère | 1 020 | 1 079 -211 868 0 868 | 1 162 | 680 | 836 | 3 941 | 4 179 | |||
96 | -237 | -175 | -159 | -527 | -778 | |||||
1 115 | 925 | 506 | 677 | 3 414 | 3 401 | |||||
0 | 0 | 0 | 0 | -1 | -1 | |||||
1 116 | 925 | 506 | 677 | 3 415 | 3 402 | |||||
Bénéfice de base par action (EUR) Bénéfice dilué par action (EUR) | 2,75 | 2,14 2,14 | 2,25 | 1,18 | 1,59 | 8,33 | 8,04 | |||
2,75 | 2,25 | 1,18 | 1,59 | 8,33 | 8,04 |
Total des actifs Prêts et avances à la clientèle Titres (actions et titres de créance) Dépôts de la clientèle Dettes de contrats d'assurance Dettes de contrats d’investissement, assurance Total des capitaux propres | 048 | 261 623 929 851 012 193 300 | 945 | ||
067 | 502 | 722 | 613 | ||
339 | 941 | 561 | 696 | ||
747 | 844 | 314 | 501 | ||
111 | 521 | 602 | 784 | ||
671 | 780 | 319 | 461 | ||
311 | 936 | 917 | 260 |
Chiffres clés du bilan consolidé, IFRS, KBC Groupe (en millions EUR) 31-12-2024 30-09-2024 30-06-2024 
Exercice Exercice
Ratios sélectionnés KBC Groupe (consolidé) 2024 2023
Rendement sur capitaux propres3 Ratio charges/produits, groupe - hors éléments hors exploitation - hors total des taxes bancaires et d'assurance | 15% | 16% |
47% 43% | 49% 43% | |
Ratio combiné, assurance non vie Ratio common equity (CET1), selon Bâle III, compromis danois. - à pleine charge - transitoire | 90% | 87% |
15,0% 13,9% | 15,2% 13,8% | |
Ratio de coût du crédit4 Ratio de crédits impaired pour les crédits en souffrance depuis plus de 90 jours | 0,10% | 0,00% |
2,0% | 2,1% | |
1,0% | 1,0% | |
Ratio structurel de liquidité à long terme (NSFR) Ratio de couverture des liquidités (LCR) | 139% | 136% |
158% | 159% |
1 À compter de 2024, nous avons regroupé le ‘Résultat net des instruments financiers à la juste valeur par le biais du compte de résultat’ (également appelé ‘Revenus à la juste valeur et liés
au trading’) et les ‘Produits et charges financiers de l’assurance’ en une seule ligne du compte de résultat, dans un souci de simplification. Les chiffres des périodes antérieures ont été retraités de manière rétroactive.
2 Ou 'réductions de valeur sur crédits'.
3 14% pour l’exercice 2024 et 15% pour l’exercice 2023 si l'on exclut les éléments hors exploitation.
4 Un chiffre négatif indique une reprise nette de réductions de valeur (impact positif sur les résultats).
Analyse du trimestre (4TR2024)
Total des revenus: 2 863 millions d'euros
+3% par rapport au trimestre précédent et +7% en rythme annuel
Les revenus nets d’intérêts se sont inscrits à 1 433 millions d’euros au cours du trimestre sous revue, soit une progression de 3% en glissement trimestriel et de 5% en rythme annuel. La progression de 3% en glissement trimestriel s’explique par le résultat plus élevé de la transformation commerciale (essentiellement grâce à la hausse continue des revenus de réinvestissement), l’augmentation des revenus d'intérêts provenant des activités de crédit (l’effet positif de la croissance du volume des crédits n’a été que partiellement annulé par la contribution négative de la pression sur les marges des crédits dans certains marchés clés), la correction positive de 9 millions d'euros découlant d'une modification de l'approche comptable appliquée aux commissions de courtage hypothécaire en Bulgarie (l'impact pour l’ensemble de l’exercice 2024 a été entièrement comptabilisé au quatrième trimestre), la hausse des revenus d'intérêts provenant des activités de gestion de trésorerie à court terme et le recul des coûts liés aux réserves obligatoires minimum détenues auprès des banques centrales (sous l'effet des baisses de taux opérées par ces dernières). Ces éléments ont été partiellement neutralisés par la baisse des revenus d’intérêts sur les dépôts à terme de la clientèle (due principalement aux campagnes réussies de recouvrement des fonds des clients menées au troisième trimestre 2024, à l’échéance du bon d’État belge émis en septembre 2023).
La hausse de 5% en glissement annuel s'explique avant tout par l'augmentation du résultat de la transformation commerciale, la diminution du coût de financement des participations, le recul des coûts liés aux réserves obligatoires minimum détenues auprès des banques centrales et le léger accroissement des revenus provenant des activités de crédit. Ces facteurs ont été en partie neutralisés par le recul des revenus d’intérêts provenant des dépôts à terme de la clientèle, la diminution des revenus d'intérêts en Irlande (à la suite de la cession des portefeuilles de crédits et de dépôts et du processus de liquidation qui s’est ensuivi), la baisse des revenus d’intérêts de la salle des marchés et la diminution des revenus d'intérêts provenant des obligations indexées sur l’inflation, ainsi que par un effet de change négatif (dépréciation de la couronne tchèque et du forint hongrois).
La marge nette d'intérêts s’est établie à 2,08% pour le trimestre sous revue, un niveau stable par rapport au trimestre précédent mais en hausse de 9 points de base en rythme annuel. Pour connaître les prévisions relatives aux revenus nets d'intérêts attendus pour l'exercice 2025 et les suivants, veuillez vous référer à la section intitulée ‘Nos prévisions’.
Le volume des crédits à la clientèle (192 milliards d'euros) a augmenté de 2% par rapport au trimestre précédent et de 5% par rapport à l'année précédente. À première vue, les dépôts de la clientèle (229 milliards d'euros) ont progressé de 3% en rythme trimestriel et de 6% d’une année sur l’autre. Pourtant, abstraction faite des dépôts à court terme volatils et à faible marge dans les filiales étrangères de KBC Bank (motivés par des opportunités de gestion de trésorerie à court terme), les dépôts de la clientèle ont crû de 2% en glissement trimestriel et de 7% en rythme annuel. En Belgique, la croissance des dépôts a atteint 2% en rythme trimestriel et 10% en glissement annuel. L’augmentation par rapport à l’année précédente a été favorisée par le retour réussi des fonds des clients au troisième trimestre 2024, à l’échéance du bon d’État belge émis en septembre 2023. Les chiffres de la croissance ci-dessus ne tiennent pas compte des effets de change.
Le résultat des services d'assurance (revenus des activités d’assurance avant réassurance - charges des services d'assurance avant réassurance + résultat net des contrats de réassurance détenus; ces deux derniers éléments n’étant pas inclus dans les revenus totaux) s'est établi à 125 millions d'euros, dont 76 millions d’euros pour les assurances non vie et 49 millions d’euros pour les assurances vie.
Le résultat des services d’assurance non vie a augmenté de 69% par rapport au trimestre précédent, dont les chiffres avaient particulièrement pâti des tempêtes et des inondations (y compris la tempête Boris en Europe centrale, qui avait surtout frappé la République tchèque), et de 27% par rapport à l'année précédente, en raison de la hausse des revenus des activités d’assurance et du résultat de la réassurance, qui a plus que compensé l'augmentation des charges des services d’assurance.
Le résultat des services d'assurance vie a progressé de 38% par rapport au trimestre précédent et de 24% par rapport au même trimestre un an plus tôt, dans les deux cas essentiellement sous l’effet de la hausse des revenus des activités d’assurance, qui a compensé l’augmentation des charges des services d’assurance.
Le ratio combiné des activités d'assurance non vie s'élève à 90% pour l’exercice 2024 (88% si l’on exclut l’impact net de -33 millions d'euros de la tempête Boris), contre 87% pour l’exercice 2023. Les ventes de l’assurance non vie se sont élevées à 591 millions d'euros, en hausse de 8% par rapport à l'année précédente, avec une croissance dans tous les pays et toutes les grandes branches. Les ventes de produits d'assurance vie s'établissent à 730 millions d'euros et reculent de 8% par rapport au niveau très élevé enregistré au cours du trimestre précédent (lequel avait bénéficié des entrées de capitaux des clients à l’échéance du bon d’État et du lancement réussi de produits structurés en Belgique, toutefois en partie compensés par le volume traditionnellement élevé de produits d'épargne-pension bénéficiant d'une incitation fiscale observé au quatrième trimestre en Belgique), mais progressent de 7% par rapport au même trimestre un an plus tôt (augmentation des ventes de produits à taux d'intérêt garanti et de produits hybrides, partiellement contrebalancée par le recul des ventes de produits de la branche 23). Au total, la part des produits à taux d’intérêt garanti et des produits de la branche 23 dans nos ventes de produits d'assurance vie au cours du trimestre sous revue s'est établie à 55% et 36%, respectivement, le reste étant constitué de produits hybrides (principalement en Belgique et en République tchèque).
Pour connaître les prévisions relatives aux revenus des activités d’assurance et au ratio combiné pour l'exercice 2025 et les suivants, veuillez vous référer à la section intitulée ‘Nos prévisions’.
Les revenus nets de commissions se sont établis à 700 millions d'euros, en hausse de 9% et de 17% par rapport au niveau du trimestre précédent et du trimestre correspondant de l'année précédente, respectivement. L'augmentation en glissement trimestriel s’explique par une croissance de 9% des revenus de commissions issus de nos activités de gestion d'actifs (principalement en lien avec l’accroissement des avoirs en gestion, voir ci-après) et de 10% pour les revenus de commissions provenant de nos activités bancaires (principalement grâce à une augmentation des commissions au titre des services de paiement et des commissions liées aux titres).
La progression de 17% en glissement annuel des revenus nets de commissions résulte d’une hausse de 19% des commissions liées à nos services de gestion d'actifs et de 15% des commissions liées à nos activités bancaires, légèrement neutralisée par un effet de change négatif. Il convient de noter qu'environ 20 millions d'euros de revenus nets de commissions enregistrés au cours du trimestre sous revue sont assimilables à des effets de fin d’exercice (liés à la performance du fonds de pension tchèque et à une correction positive au niveau des services bancaires pour l'exercice 2024, consécutive à un changement d'approche comptable en Hongrie), et que ce montant ne peut donc faire l’objet d’aucune extrapolation.
Fin décembre 2024, les avoirs en gestion totaux s'élevaient à 276 milliards d'euros, en hausse de 2% par rapport au trimestre précédent (presque entièrement sous l’effet de la performance positive du marché en glissement trimestriel). La croissance des avoirs sous gestion s'est montée à 13% en rythme annuel, les entrées nettes représentant +3 points de pourcentage et la performance positive du marché +10 points de pourcentage.
Les revenus à la juste valeur et liés au trading ainsi que les produits et charges financiers de l’assurance sont ressortis à -74 millions d’euros, en baisse de 31 millions d’euros par rapport au trimestre précédent et de 34 millions d’euros par rapport au trimestre correspondant de l'année précédente. Ce recul s’explique dans les deux cas par plusieurs facteurs, et notamment par l’évolution défavorable de la valeur de marché des dérivés utilisés à des fins d’Asset-Liability Management, partiellement compensée par des ajustements moins négatifs de la valeur de marché (xVA).
Les autres éléments de revenu comprennent 13 millions d'euros de revenus de dividendes et 27 millions d'euros d'autres revenus nets, un montant inférieur à la norme pour ce poste (50 millions d’euros), en raison principalement d’un élément non récurrent négatif de 28 millions d’euros lié à une action en justice en Hongrie.
Charges d'exploitation, hors taxes bancaires et d’assurance: 1 201 millions d'euros
+6% par rapport au trimestre précédent et +3% en rythme annuel
Hors taxes bancaires et d'assurance, les charges d'exploitation au quatrième trimestre 2024 se sont établies à 1 201 millions d'euros, soit une hausse de 6% par rapport au trimestre précédent et de 3% en rythme annuel. La progression de 6% en glissement trimestriel résulte en partie de l’augmentation saisonnière des coûts de marketing et des frais professionnels, ainsi que de la hausse des charges liées aux ICT, des frais réglementaires, des charges liées aux biens d’équipement et des charges d'amortissement. Les charges d’exploitation hors taxes bancaires et d’assurance ont progressé de 3% par rapport au même trimestre un an plus tôt, en raison essentiellement de l'augmentation des coûts de personnel (inflation et indexation des salaires, surtout, compensées en partie par une baisse du nombre d’ETP), des charges liées aux ICT, des frais réglementaires, des charges d'amortissement et des coûts de marketing, qui a été partiellement contrebalancée par le recul des coûts liés à l’Irlande (consécutif à la transaction de vente), des charges liées aux biens d’équipement et des frais professionnels, ainsi que par un effet de change.
Les taxes bancaires et d’assurance se sont établies à 55 millions d’euros pour le trimestre sous revue, contre 47 millions d'euros au trimestre précédent et 36 millions d'euros au même trimestre un an plus tôt. La hausse en glissement trimestriel s'explique principalement par la progression des prélèvements nationaux (surtout en Hongrie).
Les charges d'exploitation hors taxes bancaires et d'assurance mais incluant les commissions d’assurance payées ont progressé de 1,6% sur l’exercice, pour atteindre 4,86 milliards d'euros, conformément à nos prévisions qui tablaient sur une hausse inférieure à 1,7% en glissement annuel.
Si l’on exclut certains éléments hors exploitation, le ratio charges/produits ressort à 47% pour l’exercice 2024, contre 49% pour l’exercice 2023. Abstraction faite de l’intégralité des taxes bancaires et d’assurance, le ratio charges/produits s’élève à
43%, un niveau stable par rapport à l’exercice 2023.
Pour connaître les prévisions relatives aux charges d’exploitation pour l'exercice 2025 et les suivants, veuillez vous référer à la section intitulée ‘Nos prévisions’.
Réductions de valeur sur crédits: charge nette de 50 millions d’euros
contre une charge nette de 61 millions d'euros au trimestre précédent et une reprise nette de 5 millions d'euros au même trimestre un an plus tôt
Pour le trimestre sous revue, nous avons enregistré une réduction de valeur sur crédits nette de 50 millions d'euros, contre une charge nette de 61 millions d'euros au trimestre précédent et une reprise nette de 5 millions d'euros au même trimestre un an plus tôt. La réduction de valeur nette au cours du trimestre sous revue comprend une charge de 100 millions d’euros au titre du portefeuille de crédits (dont 18 millions d’euros liés à l’abaissement du ‘backstop shortfall’ pour les anciens crédits non performants en Belgique) et une reprise de 50 millions d'euros à la suite de l’actualisation de la réserve constituée au titre des incertitudes géopolitiques et macroéconomiques. Dans ce contexte, l’encours de la réserve que nous consacrons aux incertitudes géopolitiques et macroéconomiques s’établissait à 117 millions d’euros à fin décembre 2024.
Ainsi, le ratio de coût du crédit s'est établi à 0,10% pour l’exercice 2024 (0,16% hors variations de la réserve pour incertitudes géopolitiques et macroéconomiques), contre 0,00% pour l’exercice 2023 (0,07% hors variations de la réserve pour incertitudes géopolitiques et macroéconomiques). Fin décembre 2024, notre portefeuille de crédits total comptait 2,0% de crédits impaired ('catégorie 3'), contre 2,1% fin 2023. Les crédits impaired en souffrance depuis plus de 90 jours représentaient 1,0% du portefeuille de crédits, soit un niveau identique à celui de fin 2023.
Pour connaître les prévisions relatives au ratio de coût du crédit pour l'exercice 2025 et les suivants, veuillez vous référer à la section intitulée ‘Nos prévisions’.
Les réductions de valeur sur actifs autres que des crédits sont ressorties à 28 millions d’euros, contre 7 millions d’euros au trimestre précédent et 175 millions d’euros au même trimestre un an plus tôt. Le chiffre du trimestre sous revue comprenait principalement des réductions de valeur sur des logiciels ainsi qu’une réduction de valeur de 4 millions d’euros liée à des pertes d’ajustement découlant de l'extension de la réglementation sur le plafonnement des intérêts en Hongrie.
Résultat net par division
Belgique 487 millions d’euros; Rép. tchèque 238 millions d'euros; Marchés internationaux 175 millions d'euros ; Centre de groupe 215 millions d'euros
Belgique: le résultat net (487 millions d’euros) est en baisse de 6% par rapport au trimestre précédent (hors plus-value de 79 millions d’euros enregistrée sous le poste ‘Quote-part dans le résultat des entreprises associées et joint-ventures’ pour le trimestre précédent’). Cela s’explique principalement par les effets combinés de:
• la légère progression des revenus totaux (résultant essentiellement de l’augmentation des revenus nets de commissions, des revenus des activités d’assurance et des revenus nets d’intérêts, partiellement neutralisée par la baisse des revenus à la juste valeur et liés au trading);
• la hausse des coûts (augmentation saisonnière des coûts de marketing et des frais professionnels, hausse des charges liées aux ICT et des coûts réglementaires, en partie compensées par une baisse des frais de personnel);
• l’augmentation des charges des services d’assurance après réassurance;
• l’augmentation des réductions de valeur nettes.
République tchèque: le résultat net (238 millions d'euros) progresse de 33% par rapport au précédent trimestre (hors effets de change). Cela s’explique par les effets combinés de:
• la progression des revenus totaux (essentiellement du fait de la hausse des revenus nets d’intérêts, des revenus nets de commissions et des revenus à la juste valeur et liés au trading);
• la hausse des coûts (principalement due à l'augmentation des charges liées aux ICT et des coûts de personnel);
• la baisse des charges des services d’assurance après réassurance (impact des tempêtes et des inondations au trimestre précédent);
• une reprise nette de réductions de valeur.
Marchés internationaux: le résultat net de 175 millions d’euros se répartit comme suit: 26 millions d'euros pour la Slovaquie, 65 millions d'euros pour la Hongrie et 85 millions d'euros pour la Bulgarie. Pour la division dans son ensemble, le résultat net s’inscrit en baisse de 15% par rapport au trimestre précédent en raison essentiellement des effets combinés de:
• la légère hausse des revenus totaux (augmentation des revenus nets de commissions et des revenus nets d’intérêts, en partie neutralisée par une baisse des autres revenus nets principalement imputable à un élément non récurrent négatif de 28 millions d’euros lié à une action en justice en Hongrie);
• la progression des coûts (dont l’augmentation des taxes bancaires et d'assurance, en particulier en Hongrie (taxe sur les transactions financières);
• la légère augmentation des charges des services d’assurance après réassurance;
• l’augmentation des réductions de valeur nettes.
Centre de groupe: le résultat net (215 millions d'euros) a progressé de 329 millions d'euros par rapport au trimestre précédent, principalement sous les effets combinés de:
• revenus totaux moins négatifs (essentiellement grâce à la hausse des revenus nets d’intérêts);
• coûts légèrement moins élevés;
• la baisse des charges des services d’assurance après réassurance;
• l’augmentation des réductions de valeur nettes;
• l’avantage fiscal non récurrent de 318 millions d'euros dû à la liquidation à venir d’Exicon (les activités résiduelles de KBC Bank Ireland)
Un tableau reprenant les résultats complets est fourni à la section ‘Additional information’ du rapport trimestriel. Une courte analyse des résultats par division est fournie dans la présentation destinée aux analystes (disponible sur www.kbc.com).
Belgique République tchèque Marchés internationaux Ratios par division sélectionnés 2024 2023 2024 2023 2024 2023
Exercice Exercice Exercice Exercice Exercice Exercice
Ratio charges/produits - hors éléments hors exploitation - hors total des taxes bancaires et d'assurance Ratio combiné, assurance non vie | 44% 41% | 46% 41% | 45% 43% | 47% 44% | 46% 38% | 45% 39% |
88% | 85% | 86% | 84% | 96%2 | 97%2 | |
Ratio de coût du crédit1 | 0,19% | 0,06% | -0,09% | -0,18% | -0,08% | -0,06% |
Ratio de crédits impaired | 2,0% | 2,0% | 1,3% | 1,4% | 1,6% | 1,8% |
1 Un chiffre négatif indique une reprise nette de réductions de valeur (impact positif sur les résultats). Veuillez-vous reporter à la section ‘Details of ratios and terms’ du rapport trimestriel. 2 Abstraction faite des taxes d'assurance exceptionnelles en Hongrie, le ratio combiné s’est élevé à 93% pour l’exercice 2024 et à 94% pour l’exercice 2023.
Solvabilité et liquidité
Ratio common equity de 15,0%, NSFR de139%, LCR de 158%
À fin décembre 2024, le total de nos capitaux propres s'élevait à 24,3 milliards d'euros (22,4 milliards d'euros de capitaux propres des actionnaires de la société mère et 1,9 milliard d'euros d'instruments additionnels Tier-1).
Le total des capitaux propres est quasiment inchangé par rapport à son niveau de fin 2023. Cela s’explique par les effets combinés de:
• la prise en compte du bénéfice réalisé pour l’exercice 2024 (+3,4 milliards d'euros);
• l’opération de rachat d’actions propres (-0,8 milliard d’euros en 2024);
• la réalisation du paiement du dividende final pour 2023 et d’un dividende intérimaire extraordinaire (tous deux en mai 2024), ainsi que d’un dividende intérimaire au titre de 2024 versé en novembre 2024 (-1,9 milliard d’euros combinés);
• la légère baisse des réserves de réévaluation (-0,2 milliard d'euros);
• la diminution nette des instruments additionnels Tier-1 en circulation (-0,4 milliard d’euros);
• plusieurs autres éléments de moindre importance.
Les détails de ces variations sont fournis à la rubrique ‘Consolidated statement of changes in equity’ de la section ‘Consolidated financial statements’ du rapport trimestriel.
Au quatrième trimestre 2024, les actifs pondérés par les risques ont enregistré une hausse de 3,1 milliards d’euros en glissement trimestriel à 119,9 milliards d’euros, essentiellement tirée par la croissance des volumes (de prêts) (+2,0 milliards d’euros) et les actifs pondérés par les risques opérationnels (+ 0,8 milliard d’euros). Notre Conseil d’administration a décidé de proposer à l’Assemblée générale des Actionnaires un dividende brut total de 4,85 euros par action au titre de l’exercice comptable 2024. Celuici inclut un montant de 0,70 euro par action déjà payé en mai 2024 au titre du capital excédentaire au-delà du ratio CET1 à pleine charge de 15% à fin 2023 et un montant de 4,15 euros par action, composé d’un dividende intérimaire de 1 euro par action qui a déjà été versé en novembre 2024 et d’un solde de 3,15 euros par action qui sera versé en mai 2025. En tenant compte du dividende proposé de 4,15 euros par action et du coupon additionnel Tier-1, le ratio de distribution s'élèverait à environ 51% du bénéfice net de 2024.
Nous conservons une très bonne solvabilité, comme en témoigne un ratio common equity à pleine charge (CET1) de 15,0% au 31 décembre 2024, contre 15,2% fin 2023. À fin décembre 2024, KBC Assurances affichait un ratio de solvabilité de 200% en vertu du cadre réglementaire Solvabilité II, contre 206% fin 2023. De plus amples détails et des informations supplémentaires sur la solvabilité ont été fournis dans la section ‘Additional information’ du rapport trimestriel, sous la rubrique ‘Solvency’.
Notre liquidité s’est également maintenue à un excellent niveau, avec un ratio LCR de 158% et un ratio NSFR de 139%, contre 159% et 136% respectivement à fin 2023, des chiffres nettement supérieurs au minimum réglementaire de 100%.
Analyse de la période sous revue year-to-date (exercice 2024)
Résultat net pour l’exercice 2024: 3 415 millions d'euros
stable en glissement annuel et en hausse de 2% en excluant l'effet de change
Faits marquants (par rapport à l’exercice 2023 complet, sauf indication contraire):
• Revenus nets d’intérêt: en hausse de 2% à 5 574 millions d’euros (augmentation de 3%, hors effet de change), soit un niveau supérieur aux prévisions tablant sur ‘environ 5,5 milliards d’euros’. Cette évolution s'explique en partie par l’augmentation du résultat de la transformation commerciale et du résultat ALM, tandis que les revenus des activités de crédit ont été stables (la croissance des volumes ayant été contrebalancée par la baisse des marges sur certains marchés clés). Ces résultats ont été partiellement neutralisés par la hausse des coûts liés aux réserves obligatoires minimum détenues auprès des banques centrales, la diminution des revenus d'intérêts provenant de la salle des marchés, l'augmentation des coûts de financement wholesale, la baisse des revenus d'intérêts provenant des activités de gestion de trésorerie à court terme, le léger repli des revenus d’intérêts sur les dépôts à terme de la clientèle, le recul des revenus nets d’intérêts en Irlande (sous l’effet de la cession passée des portefeuilles irlandais résiduels et du processus de liquidation qui s’est ensuivi), la diminution des revenus d’intérêts provenant des obligations indexées sur l’inflation ainsi que l’effet de change négatif. Abstraction faite de l’effet de change, le volume des crédits à la clientèle a progressé de 5% tandis que les dépôts (hors dépôts à court terme volatils et à faible marge dans les filiales étrangères de KBC Bank) ont gagné 7% en glissement annuel. La marge nette d’intérêts pour 2024 s'élève à 2,09%, soit une hausse de 4 points de base en glissement annuel.
• Résultat des services d'assurance (revenus des activités d’assurance avant réassurance - charges des services d'assurance avant réassurance + résultat net des contrats de réassurance détenus): en baisse de 3% à 453 millions d'euros. Le ratio combiné de l’assurance non vie pour l’exercice 2024 s'établit à 90% (88% hors impact net de -33 millions d’euros de la tempête Boris), contre 87% pour l'exercice 2023. Les ventes des produits d'assurance non vie ont augmenté de 8% (10% hors effet de change) pour atteindre 2 547 millions d'euros, avec des hausses dans toutes les grandes branches, tandis que les ventes de l'assurance vie ont progressé de 25% pour s’établir à 2 906 millions d'euros, principalement en raison de l'augmentation des ventes de produits d'assurance de la branche 23, de produits à taux d'intérêt garanti et de produits hybrides.
• Revenus nets de commissions: en hausse de 10% à 2 578 millions d’euros (progression de 11% hors effet de change). Cette évolution s'explique principalement par l'augmentation des commissions liées aux services de gestion d’actifs et par une hausse de 5% des commissions liées aux services bancaires. À fin 2024, les avoirs en gestion totaux s’inscrivaient en hausse de 13% en glissement annuel pour atteindre 276 milliards d'euros, en raison de la combinaison
des entrées nettes (+3 points de pourcentage) et de la contribution positive de la performance du marché sur la période considérée (+10 points de pourcentage).
• Revenus à la juste valeur et liés au trading et produits et charges financiers de l’assurance: en baisse de 177 millions d’euros pour atteindre -168 millions d’euros. Cette évolution est surtout imputable à la détérioration du résultat des dérivés utilisés à des fins d’Asset-Liability Management, à une tendance négative des produits et charges financiers de l’assurance (essentiellement liée à un accroissement des intérêts plus important) et à des ajustements négatifs de la valeur de marché (xVA), qui ont été en partie compensés par la progression des revenus de la salle des marchés.
• Tous les autres éléments de revenus combinés: en baisse de 476 millions d’euros à 238 millions d’euros. Cette évolution s'explique principalement par la contraction des autres revenus nets, car l’exercice 2023 comprenait une plusvalue de 0,4 milliard d'euros sur la vente des portefeuilles de crédits et de dépôts de KBC Bank Ireland (comptabilisée dans ‘Autres revenus nets’).
• Charges d'exploitation hors taxes bancaires et d'assurance: en hausse de 1% à 4 474 millions d’euros (hausse de 2% hors effet de change). Cette évolution s'explique par l’association de la hausse des coûts de personnel (indexation et revalorisation des salaires, en partie contrebalancées par une baisse des ETP), des charges liées aux ICT et des coûts réglementaires, partiellement compensée par la baisse des coûts en Irlande, le recul des charges liées aux biens d’équipement et un effet de change. Les taxes bancaires et d'assurance se montent à 623 millions d'euros, en baisse de 9%, principalement à la faveur d'une diminution des contributions au Fonds de résolution unique (essentiellement en Belgique), bien qu’elle soit contrebalancée en partie par l’augmentation des taxes nationales (surtout en Belgique et en Slovaquie). Le ratio charges/produits s’est élevé à 47% après exclusion de certains éléments hors exploitation (49% pour l’exercice 2023 complet). Abstraction faite de l’intégralité des taxes bancaires et d'assurance, le ratio charges/produits pour la période sous revue s’établit à 43% (comme pour l’exercice 2023).
Les charges d’exploitation hors taxes bancaires et d'assurance et commissions d’assurance comprises ont progressé de 1,6% sur l’ensemble de l’exercice, à 4,86 milliards d’euros, en ligne avec nos prévisions de hausse inférieure à 1,7% en glissement annuel.
• Réduction de valeur sur crédits: charge nette de 199 millions d'euros, contre une reprise nette de 16 millions d'euros durant la période de référence. L’exercice 2024 comprend une charge nette de 333 millions d'euros pour notre portefeuille de crédits et une reprise nette de 134 millions d'euros dans la réserve constituée au titre des incertitudes géopolitiques et macroéconomiques. Par conséquent, le ratio de coût du crédit s’est inscrit à 0,10%, contre 0,00% pour l'exercice 2023 complet. Les réductions de valeur sur actifs autres que des crédits sont ressorties à 49 millions d'euros, contre 231 millions d'euros au cours de la période de référence.
• Le résultat net de 3 415 millions d’euros enregistré sur l’exercice 2024 se répartit comme suit: 1 846 millions d'euros pour la division Belgique (en baisse de 20 millions d'euros par rapport à l'année précédente), 858 millions d'euros pour la division République tchèque (en hausse de 138 millions d'euros, hors effets de change), 751 millions d'euros pour la division Marchés internationaux (en hausse de 88 millions d'euros, hors effets de change) et -40 millions d'euros pour le Centre de groupe (en baisse de 137 millions d'euros, principalement en raison de la plus-value de 0,4 milliard d’euros réalisée sur la vente des portefeuilles de crédits et de dépôts de KBC Bank Ireland au cours de la période de référence, tandis que le chiffre de 2024 inclut un avantage fiscal de 0,3 milliard d’euros lié à la liquidation à venir d’Exicon (les activités résiduelles de KBC Bank Ireland).
Événements dans le domaine ESG, déclaration relative aux risques et opinions économiques
Événements dans le domaine ESG
Chez KBC, nous savons qu’il est important de rendre compte de manière transparente de nos efforts en matière de durabilité. La transparence est essentielle pour prendre des décisions éclairées et atteindre nos objectifs de durabilité. Conformément à la directive relative à la publication d’informations en matière de durabilité par les entreprises (CSRD), nous publierons notre première Déclaration de durabilité pour l’exercice 2024 en tant que partie intégrante de notre Rapport annuel. Notre adhésion à ces exigences de reporting conforte notre longue expérience en matière de divulgation d’informations sur la durabilité et témoigne de notre engagement en faveur d'une économie durable et résiliente. Ces efforts sont clairement validés par nos excellentes notations dans le domaine de la durabilité. Nous sommes également fiers d'avoir reçu pour la troisième année consécutive la note A du CDP pour notre communication sur le climat. Cette reconnaissance souligne le rôle de premier plan joué par KBC dans ce domaine.
Déclaration relative aux risques
Nos activités étant principalement axées sur la banque, l’assurance et la gestion d’actifs, nous nous exposons à certains risques typiques pour ces domaines financiers tels que, mais sans s’y limiter, le risque de défaut de crédit, le risque de contrepartie, le risque de concentration, les fluctuations des taux d’intérêt, le risque de change, le risque de marché, le risque de liquidité et de financement, le risque d’assurance, l’évolution de la réglementation, le risque opérationnel, les litiges avec les clients, la concurrence d’autres acteurs et de nouveaux opérateurs ainsi que les risques économiques en général. Surveillés de près et gérés par KBC dans un cadre strict, ces risques peuvent toutefois avoir une incidence négative sur la valeur des actifs ou occasionner des charges supplémentaires excédant les prévisions.
À l’heure actuelle, plusieurs grands défis attendent le secteur financier. Ceux-ci découlent principalement des risques géopolitiques, qui ont considérablement augmenté ces dernières années (notamment la guerre en Ukraine, les conflits au Moyen-Orient et les guerres commerciales). Ils entraînent ou sont susceptibles d’entraîner des chocs dans le système économique mondial (par exemple, au niveau du PIB et de l'inflation) et sur les marchés financiers (y compris les taux d'intérêt). Les économies européennes, dont les marchés domestiques de KBC, ne sont pas épargnées, ce qui crée un environnement commercial incertain, y compris pour les institutions financières. Le risque réglementaire et de compliance (exigences de capital, lutte contre le blanchiment de capitaux, RGPD et ESG/durabilité) reste par ailleurs un thème dominant pour le secteur, tout comme le renforcement de la protection du consommateur. La numérisation (tirée par la technologie, y compris l’IA) présente certes des opportunités, mais menace également le modèle d'entreprise des établissements financiers traditionnels. Les risques liés au climat et à l’environnement revêtent par ailleurs une importance croissante (comme l’a récemment montré la tempête Boris en Europe centrale). Les cyberrisques sont devenus l’une des principales menaces ces dernières années, pas uniquement pour le secteur financier, mais pour l’ensemble de l’économie. La guerre en Ukraine et les tensions géopolitiques en général ont entraîné une hausse des attaques dans le monde entier. Enfin, les gouvernements de toute l'Europe prennent des mesures de relance supplémentaires pour soutenir leurs budgets (par le biais d'une augmentation des contributions fiscales du secteur financier), mais aussi leurs citoyens et les entreprises (en plafonnant, par exemple, les taux d'intérêt des crédits ou en plaidant pour des taux d'intérêt plus élevés sur les comptes d'épargne).
Les données relatives à la gestion des risques sont reproduites dans nos rapports annuels, les rapports trimestriels et les Risk Reports, tous disponibles sur le site www.kbc.com.
Notre opinion sur la croissance économique
La croissance américaine, essentiellement alimentée par la consommation privée, s'est élevée à 0,6% au quatrième trimestre, en légère baisse par rapport au trimestre précédent (0,8%). Elle devrait se maintenir à environ 0,6% au premier trimestre 2025, malgré la poursuite de la détente sur le front du marché de l’emploi.
Dans la zone euro, la croissance est ressortie à 0,0% au quatrième trimestre, après avoir atteint 0,4% au troisième trimestre. Le secteur manufacturier continue de faire preuve d'une faiblesse persistante, tandis que la reprise espérée du secteur tertiaire se fait (toujours) attendre. La croissance devrait se poursuivre à peu près au même rythme au premier trimestre 2025 et s’accélérer au second semestre 2025 grâce au redressement de la consommation intérieure.
En glissement trimestriel, la croissance s’est établie à 0,2% en Belgique au quatrième trimestre, après avoir atteint 0,3% au troisième trimestre. La contribution négative des exportations nettes à la croissance est restée contrebalancée par une demande intérieure relativement forte. Pour le premier semestre 2025, nous tablons sur une croissance globalement conforme à celle de la zone euro. Au quatrième trimestre, l’économie tchèque a enregistré une croissance de 0,5%, un niveau identique à celui du troisième trimestre. Cette croissance a été soutenue par la consommation privée, dans le contexte d'une reprise industrielle faible et tardive. Après la contraction de 0,6% enregistrée au troisième trimestre, la croissance économique hongroise a rebondi pour atteindre 0,5% au quatrième trimestre. Selon nos estimations, la croissance s’est révélée relativement solide au quatrième trimestre en Bulgarie et en Slovaquie, avec des niveaux respectifs de 0,6% et 0,5%.
Le risque majeur qui pèse sur nos perspectives à court terme pour la croissance européenne concerne les répercussions des élections américaines de novembre, notamment en ce qui concerne la politique commerciale. La persistance de la faiblesse actuelle du secteur manufacturier mondial fait partie des autres risques. Parmi les facteurs de risque spécifiques à l’Europe, citons l’instabilité politique et les discussions en cours sur le budget des gouvernements de l'UE pour 2025.
Notre opinion sur les taux d'intérêt et les taux de change
Le processus de désinflation dans la zone euro et aux États-Unis a marqué le pas au quatrième trimestre. Dans la zone euro, l'inflation globale a de nouveau augmenté en décembre, atteignant 2,4%, en raison principalement de la hausse des prix de l'énergie, de la faiblesse du taux de change de l'euro et d'effets de base statistiques. L'impact des prix de l'énergie et des potentiels droits de douane dans le courant de l'année 2025 devrait exercer une certaine pression haussière sur l'inflation globale.
La BCE a poursuivi son cycle d'assouplissement et a réduit son taux de dépôt en octobre et en décembre 2024, ainsi qu’en janvier 2025, de 25 points de base à chaque fois, pour l’amener à son niveau actuel de 2,75%. Elle devrait continuer à abaisser son taux directeur au premier semestre 2025.
La Fed a également poursuivi ses baisses de taux en réduisant son taux directeur de 25 points de base en novembre et en décembre. Après une pause en janvier 2025, ces réductions devraient reprendre dans le courant de l'année 2025, mais la Fed se montrera probablement plus prudente afin d'évaluer l'impact des nouvelles politiques économiques du pays.
Les rendements obligataires à dix ans aux États-Unis et en Allemagne ont progressé au quatrième trimestre, le spread entre les deux pays s’élargissant sensiblement. La croissance économique robuste outre-Atlantique, les attentes concernant les élections présidentielles américaines et l'impact inflationniste probable des politiques mises en place par la nouvelle administration, en particulier en ce qui concerne les droits de douane, ont été les principaux moteurs de cette évolution. En conséquence, le spread de rendement entre les États-Unis et l'Allemagne s'est creusé, avec à la clé une appréciation du dollar par rapport à l'euro.
La Banque nationale tchèque a réduit son taux directeur de 25 points de base fin septembre et en novembre 2024, ainsi qu’en février 2025, de sorte qu’il s’établit désormais à 3,75%. Une baisse supplémentaire de 25 points de base est prévue au premier semestre 2025. Depuis le début du quatrième trimestre, la couronne tchèque a été volatile et relativement faible, principalement en raison de la hausse des taux d'intérêt aux États-Unis, d'un dollar américain généralement plus fort et du sentiment global à l’égard du risque. La couronne devrait rester globalement stable au cours des prochains trimestres.
Fin septembre 2024, la Banque nationale de Hongrie a réduit son taux directeur de 25 points de base, à 6,5%. La Banque centrale hongroise devrait interrompre son cycle d'assouplissement au premier trimestre 2025 en raison des prix élevés de l'énergie, de l'accélération de la croissance de la consommation intérieure et de la faiblesse du forint hongrois. Au quatrième trimestre 2024, le forint s'est déprécié d'environ 3% par rapport à l'euro, une faiblesse qui s'est maintenue au début de l’année 2025. Elle est due à la hausse des taux d'intérêt aux États-Unis et à l'appréciation du billet vert, aux risques politiques, à l'incertitude quant à l'accès aux fonds de l'UE et aux difficultés rencontrées par le secteur des exportations. Outre la possibilité d’une correction de consolidation temporaire au premier trimestre 2025, la dépréciation du forint devrait se poursuivre au cours des prochains trimestres, principalement en raison d'une trajectoire d'inflation supérieure à celle de la zone euro.
Nos prévisions
Prévisions pour l'ensemble de l'année 2025
• Revenu total: au moins +5,5% en glissement annuel
• Revenus nets d’intérêts: au moins 5,7 milliards d'euros, soutenus par une croissance organique du volume des crédits d’environ 4% (sur la base des hypothèses suivantes: (i) taux à terme du marché de début février, (ii) aucune spéculation sur des mesures potentielles de tout gouvernement et (iii) taux de pass-through prudent sur les comptes d’épargne)
• Revenus des activités d’assurance (avant réassurance): au moins +7% en glissement annuel
• Charges d’exploitation (hors taxes bancaires et d’assurance): au-dessous de +2,5% en glissement annuel (en deçà de la croissance de l’exercice 2024 hors Irlande de +2,7%)
• Ratio combiné: moins de 91%
• Ratio de coût du crédit: nettement inférieur à la prévision d’un ratio sur l'ensemble du cycle de 25-30 points de base
Prévisions sur le moyen à long terme
• Revenus totaux en taux actuariel (2024-2027): au moins +6%
• Croissance en taux actuariel des revenus nets d'intérêts (2024-2027): au moins +5% (sur la base des hypothèses suivantes: (i) taux à terme du marché de début février, (ii) aucune spéculation sur des mesures potentielles de tout gouvernement et (iii) taux de pass-through prudent sur les comptes d’épargne)
• Croissance en taux actuariel des revenus des activités d’assurance (avant réassurance): au moins +7%
• Charges d’exploitation en taux actuariel (hors taxes bancaires et d’assurance) (2024-2027): moins de +3% • Ratio combiné: moins de 91%
• Ratio de coût du crédit: nettement inférieur à la prévision d’un ratio sur l'ensemble du cycle de 25-30 points de base
Bâle IV (inchangé)
À l'approche de Bâle IV et en se basant sur un bilan statique (1S2024) et tous les autres paramètres ceteris paribus, sans mesures d'atténuation, KBC prévoit:
• un impact de première application de +1,0 milliard d'euros sur les actifs pondérés par le risque au 1er janvier 2025;
• un impact supplémentaire de +7,5 milliards d'euros sur les actifs pondérés par le risque 1er janvier 2033; soit un impact à pleine charge de +8,5 milliards d'euros sur les actifs pondérés par le risque.
Politique de distribution du capital
• La politique de dividendes et le plan d'affectation du capital mis à jour seront publiés avec les résultats du premier trimestre 2025.
Déclaration du commissaire aux comptes
Le commissaire aux comptes, PwC Bedrijfsrevisoren BV/Reviseurs d’Entreprises SRL, représenté par Damien Walgrave et
Jeroen Bockaert, confirme que ses travaux d'audit sont terminés quant au fond et qu'ils n’ont pas révélé à ce jour une quelconque nécessité de procéder à des ajustements du compte de résultat consolidé 2024, du résumé du résultat global consolidé, du bilan consolidé et de l'état consolidé des variations des capitaux propres ou des notes explicatives, lesquelles comprennent une synthèse des principales méthodes comptables et d’autres notes explicatives reprises dans le présent communiqué de presse.
Prochains événements et références
Sommaire | Rapport annuel pour l’exercice 2024: 31 mars 2025 AGA: 30 avril 2025 Dividende: date de détachement du coupon: 6 mai 2025, date d’enregistrement: 7 mai 2025, date de paiement: 8 mai 2025 (sous réserve d’approbation de l’AGA) Résultats du 1TR2025: 15 mai 2025 Autres événements: www.kbc.com / Investor Relations / Financial calendar |
Informations complémentaires sur le 4TR2024 | Rapport trimestriel: www.kbc.com / Investor Relations / Rapports Company presentation: www.kbc.com/ Investor Relations / Présentations |
Pour tout complément d’information, veuillez contacter :
Kurt De Baenst, General manager Investor Relations, KBC Groupe
Tel +32 2 429 35 73 - E-mail: IR4U@kbc.be
Katleen Dewaele, Directeur Communication Corporate / Porte-parole KBC Groupe Tel +32 475 78 08 66- E-Mail: pressofficekbc@kbc.be
* Ce communiqué contient des informations soumises à la réglementation sur la transparence des entreprises cotées en Bourse.
KBC Groupe SA Avenue du Port 2 – 1080 Bruxelles Katleen Dewaele Directeur Communication Corporate/ Porte-parole Tél. +32 475 78 08 66
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Service presse Tél. 02 429 29 15 Ilse De Muyer Tél. 02 429 32 88 Pieter Kussé Tél. 02 429 85 44 Sofie Spiessens Tél. 02 429 29 49 Tomas Meyers pressofficekbc@kbc.be | Les communiqués de presse de KBC sont disponibles sur www.kbc.com Suivez-nous sur Restez au courant de nos solutions innovantes
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