Park Mental Health encourage la participation de la famille au rétablissement des clients

San Diego, Californie / ACCESSWIRE / 11 juin 2024 / Les esprits souffrant de maladie mentale sont jeunes. La plupart des clients du centre de traitement de Park Mental Health ont entre 18 et 26 ans, une période critique pendant laquelle les symptômes peuvent s'aggraver, selon la directrice du programme Mikayla Weathers. En réponse, Park Mental Health lance une initiative visant à impliquer les familles dans le rétablissement des patients.

Les troubles de santé mentale sont souvent associés à la toxicomanie. De nombreux adolescents consomment de l’alcool ou des drogues comme mécanismes d’adaptation, ce qui entraîne un processus de rétablissement plus long. On estime qu’un Américain sur quatre souffre chaque année d’un trouble mental pouvant être diagnostiqué, selon Johns Hopkins Medicine.

La prévention et l’intervention précoce sont essentielles. Weathers met l'accent sur l'enseignement aux enfants à reconnaître et à gérer leurs émotions. Cela implique des adultes en bonne santé, capables de réguler leurs propres émotions. La gestion à long terme des troubles de santé mentale nécessite la participation de la famille.

Weathers note que la plupart des parents de Park Mental Health sont très impliqués dans le rétablissement de leur proche. Elle souligne également l’importance d’intégrer la sensibilisation à la santé mentale dans les environnements éducatifs. Les écoles de San Diego ajoutent de plus en plus de discussions émotionnelles et de pleine conscience à leur programme.

Cependant, davantage de ressources sont nécessaires. Les patients font face à de longues listes d’attente pour consulter des professionnels, et le financement et le soutien aux services de santé mentale sont insuffisants. De petites étapes peuvent créer des espaces sûrs, comme la vérification des préjugés et des jugements.

La sensibilisation à la santé mentale implique de briser la stigmatisation et de défendre les intérêts de ceux qui sont en difficulté. « Faire le pas » est crucial pour modéliser le bien-être mental, conclut Weathers.