Ekotechnika AG publie ses résultats financiers pour 2022/2023

Ekotechnika AG a dévoilé ses résultats financiers pour l'exercice 2022/2023, avec une baisse du chiffre d'affaires du groupe à 175,2 millions d'euros, contre 237,5 millions d'euros l'année précédente. L'entreprise, un important distributeur de machines agricoles en Russie, a également connu une baisse significative de son résultat opérationnel (EBIT), qui s'est élevé à 19,2 millions d'euros, contre 35,9 millions d'euros. Les résultats de cet exercice ont été impactés par une baisse substantielle de la demande de nouvelles machines agricoles et la perte de fournisseurs clés, entraînant une réorientation vers des produits en provenance de Chine et de Turquie, qui n'ont pas égalé les chiffres de ventes précédents.

L'exercice d'Ekotechnika AG a été marqué par des difficultés, notamment des incertitudes géopolitiques et une détérioration des conditions économiques affectant le secteur agricole. L’entreprise a été confrontée à des difficultés d’approvisionnement en pièces détachées et a été témoin d’une baisse des prix des matières premières agricoles. Le chiffre d'affaires des ventes de nouvelles machines agricoles a considérablement diminué, l'entreprise ayant vendu 131 nouveaux tracteurs et 15 moissonneuses-batteuses et ensileuses. Néanmoins, les revenus provenant de la vente de machines agricoles et de pièces détachées d’occasion ont connu une augmentation notable.

En réponse aux évolutions du marché, Ekotechnika AG a diversifié sa base de fournisseurs et son portefeuille de produits, comprenant désormais, entre autres, des machines du chinois LOVOL et du turc Basak. Malgré les incertitudes persistantes, l'entreprise s'attend à une amélioration du chiffre d'affaires des ventes de machines au cours du prochain exercice, même si les chiffres devraient rester inférieurs aux périodes précédentes. Les revenus du groupe pour 2023/2024 devraient se situer entre 175 millions d'euros et 210 millions d'euros, avec un EBIT estimé entre 12 millions d'euros et 18 millions d'euros, en fonction des développements géopolitiques et économiques en Russie.