Transition énergétique menée localement en Afrique

Selon Anibor Kragha, secrétaire exécutif de l'Association des raffineurs et distributeurs africains (ARDA), les pays africains adaptent leurs stratégies de transition énergétique aux besoins locaux plutôt que de suivre la voie des pays développés. L'accent est mis sur l'amélioration de l'accès, le soutien à la croissance industrielle et le renforcement de la résilience.

Des pays comme l'Angola, l'Ouganda et l'Afrique du Sud investissent activement dans des projets énergétiques diversifiés, tels que l'énergie solaire et l'hydroélectricité. Malgré des visions audacieuses, des changements structurels sont essentiels pour passer des projets à une transformation profonde. Parmi les facteurs clés figurent la finance durable, l'intégration régionale et des politiques favorables aux investisseurs.

La Banque africaine de développement estime le coût de la transition à 100 milliards de dollars par an jusqu'en 2040. Cependant, les financements actuels sont insuffisants. Par conséquent, des modèles de financement innovants combinant fonds publics et privés sont nécessaires pour réduire les risques d'investissement. De plus, la collaboration régionale et la simplification des cadres politiques peuvent renforcer l'attractivité du pays pour les investisseurs.

En définitive, les combustibles plus propres comme le gaz naturel demeurent essentiels à court et moyen terme, et des initiatives sont déjà en cours au Mozambique. Les investissements devraient viser à favoriser une économie énergétique diversifiée et à faibles émissions afin de garantir une croissance inclusive et des retombées positives à l'échelle mondiale.